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BOUTURAGE
Boutures de rosiers:
6 Mai, on fait le point sur les boutures!
Que faire quand on se retrouve avec un pot plein de belles boutures qui semblent bien à l'étroit pour croitre encore avant la mise en place définitive ou avant d'aller fleurir un autre jardin receveur?
Voyons cela maintenant; les températures le permettent encore sans mettre en péril nos jeunes plants.
On a besoin de terreau, de terre de jardin, de pots assez grands. Ceux ci font 25 de diamètre et 20 de haut. Nous avons besoin aussi d'étiquettes pour marquer nos boutures.
Voilà au moins quatre belles (variété 'Centifolia Fantin Latour'), les feuilles sont luisantes, de nouvelles tiges se forment, il faut les séparer:
délicatement, on penche le pot et on sort la motte. ça vient assez facilement normalement:
on vérifie qu'il y a bien des racines en bonne santé:
Sans aucune autre forme de procès, on taille dans la masse avec la pelle à main de manière à séparer les plants:
voilà ce que l'on doit obtenir:
Et là , on rempote dans un mélange terre de jardin, terreau avec au fond du pot, des cailloux (j'y mets les silex récupérés au potager):
On note la variété:
Voilà!
je mets à la surface du BRF (Bois Raméal Fragmenté) récupéré au bord de routes:
Ils pourront peut-être même fleurir dès cette année!
BOUTURAGE A L'ETOUFEE:
Voici une technique que je vais vous exposer tant son efficacité est incroyable pour démarrer les boutures!
Je n'ai rien inventé, juste vu ça sur le net.
Il faut:
1. des tronçons de tige d'environ 10-12 cm
2.des sachets plastique dits "zip"
3. du papier journal que l'on trempe et que l'on essore
4. de l'hormone de bouturage que je préfère en poudre
le résultat d'une bouture en juin après 15 jours seulement de "mise en condition"!!!
voyez ces cales et ces belles racinelles (le rosier est un grimpant blanc inconnu)je vais tenter de planter -à ce stade- les tiges dans leur 'emballage' de journal dans le pot de terreau pour ne pas créer de stress dû au repiquage. je n'ai pas de retour d'expérience, donc à suivre...autre expérience mais en janvier cette fois (rosier "rue de la Coudre"):expérience de bouturage, suite:Recevant de beaux drageons de 'Jenny Duval' de la part de Sylvie, je décidai de tenter le bouturage à l'étouffée de racines que j'ai recoupé pour mettre en terre les dits drageons.En effet, quand je reçois des rosiers, je recoupe légèrement les racines pour faire propre. Je me retrouve donc avec des tronçons de racines noirâtres, portant tout le patrimoine génétique de la variété à multiplier (pas pour les pieds greffés).Faut pas gâcher! à suivre mais le résultat est déja prometteur! Des départs de tiges ont transpercé le papier journal (trois couches quand même!).Comme toujours avec cette méthode dite "à l'étouffée", il faudra bien accompagner le seuvrage soit le passage du papier journal hormoné à la mise en pot.
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Commentaires
1delmartineLundi 20 Juillet 2015 à 20:54je n'avais pas eu le temps de voir ton blog avant. belle passion pour les roses.j'avais essayer les boutures à l' étouffée mais cela n'avait pas marcher je vais réessayer ta méthode. une petite question:ton sachet zip contenant la bouture ,tu le conserves ou? a l'abris de la lumière,dans un endroits chaud.... je n'ai pas beaucoup de rosiers mais un me plait particulièrement pour son parfum et ses grosses fleurs "parfum de liberté". les autres je ne connais pas tous leurs noms. martineRépondre-
detecto77Lundi 20 Juillet 2015 à 21:57sympa, Martine! merci pour ta venue! je mets mes sachets zip à température ambiante dans la maison + ou - 20C° les hémérocalles prennent superbement le relais de mes anciens! Mais, à part quelques remontants instantanés, ça va se finir aussi. cordialement, Olivier
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